La vie sans Boris

Impossible de lire ce livre sans verser des larmes. Je pleure mon chien depuis six longs mois... Bien que je n’en sois pas à mon premier deuil animal, il est sans conteste le plus douloureux pour plusieurs raisons.

La première, le côté imprévisible du décès ; une Labrador de 8 ans 1/2 qui paralyse subitement des pattes arrières avec incontinence... La deuxième raison, je vivais seule avec elle depuis quelques années alors, l’attachement est très fort.

Ensuite, le changement d’autorisation pour le droit aux animaux par le propriétaire de mon logement... pour faire court ils étaient tolérés mais dès le décès, moins d’une semaine, il m’a avisé qu’on ne pouvait plus avoir de nouveaux animaux et ce pour tous les anciens locataires, et que les nouveaux n’avaient pas le droit d’en avoir, aoutch double deuil!

Et bien sur il y a l’année... la super 2020. Il n’y a jamais de bon moment pour perdre nos poilus mais de la perdre au moment où j’en avais le plus besoin... J’ai perdue ma thérapeute... Je n’arrive pas à m’en sortir...

Alors ce livre me confirme au moins que je ne suis pas complètement folle de la pleurer autant... Mais il m’a fait comprendre que je devrais vraiment consulter... Shelby est décédée le 2 juin dernier et elle aurait eu 9ans le 4 janvier prochain... Elle me manque !

J’ai pourtant tellement besoin d’un autre chien... mais déménager pour l’instant c’est beaucoup trop gros. J’ai eu 60 ans au printemps dernier, je me demande si je devrais ou non déménager pour adopter...

Ce livre aidera à ma réflexion mais pour le moment je suis bien loin d’une réponse.. J’ai lu d’un seul trait la version numérique. Je dois maintenant digérer.

Désolé pour ce long commentaire mais je sais que ceux qui le liront me comprendront sans jugement.

Lise M.
3R, Qc